Bernard Émond est né à Montréal en 1951. Après des études en anthropologie, il travaille pendant les années ‘80 dans le Grand Nord comme formateur à la télévision inuit.
Son travail documentaire des années ’90 comprend cinq films, dont « Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser de traces » (1992), prix du meilleur documentaire de l’Association québécoise des critiques de cinéma (AQCC).
Il vient à la fiction en 2001 avec « La femme qui boit », puis avec « 20 h 17 rue Darling » (2003), tous deux sélectionnés à la Semaine internationale de la critique du festival de Cannes. Puis il entreprend une trilogie sur les vertus théologales. Ce seront « La neuvaine » (2005), « Contre toute espérance » (2007) et « La donation » (2009). Ces films sont primés dans plusieurs festivals internationaux et leurs acteurs reçoivent de nombreuses récompenses, au pays et à l'étranger. « La neuvaine » a été nommé meilleur film québécois de la décennie 2000 par l’AQCC. En 2012, il réalise « Tout ce que tu possèdes », en 2014, « Le journal d’un vieil homme » et en 2018, « Pour vivre ici ». « Une femme respectable » est son dernier film.
Bernard Émond est aussi l’auteur de deux recueils d’essais, d’un roman et d’un recueil de nouvelles, « Quatre histoires de famille » (2022).
Détenteur d’un baccalauréat en cinéma de l’Université Concordia, Henry Bernadet réalise une dizaine de courts métrages et des séries humoristiques et de documentaires. « À l’ouest de Pluton », son premier long métrage, est sélectionné dans plus de 80 festivals à travers le monde. Plusieurs années après sa sortie, ce film est encore considéré par plusieurs critiques et cinéphiles comme une œuvre marquante du cinéma canadien indépendant. « Les rayons gamma », son deuxième long métrage de cinéma, a été sélectionné au Festival international du film de San Sebastián 2023.
Outre « Jacques Parizeau et son pays imaginé » (2023) sur la vie et l'oeuvre de cet ancien premier ministre québécois, Jean-Pierre Roy a réalisé « Ceci n'est pas un lion » (2019) à propos de la quête d'indépendance de la Flandre en Belgique, « Psy cause » sur l’état de la psychothérapie au Québec (2017), « La langue à terre » (2013) sur l'anglicisation du Québec, « Questions nationales » (2009) sur le rêve d'indépendance du Québec, de l'Écosse et de la Catalogne, « Brainwash » (2007) au sujet de la réélection de George W. Bush, « Le délateur » (2003) sur les criminels qui collaborent avec la justice, « Thérapie dangereuse » (2003) à propos du manque d'encadrement en psychothérapie, « Forcés à l'abandon » (2002) sur la relève en sport automobile au Québec et « Le monde est Plamondon » (2001) sur la vie et la carrière du parolier Luc Plamondon.
Formé aux Affaires publiques à la télévision de Radio-Canada, à TFO, à l’Université Concordia et à l’Institut national de l'image et du son (INIS), ce natif de la ville de Québec de 56 ans se considère comme un homme-orchestre combinant réalisation, production, distribution, caméra, son et montage. Ses œuvres ont été primées à Montréal, New-York et Barcelone.